mercredi 25 juillet 2007

Carte du trajet



lundi 30 avril 2007

Pékin

Ville immense, encombrée et polluée - et surtout en chantier !


Première balade dans la ville au hasard ; quartier pas forcément bien choisi : avenue de deux fois quatre ou cinq voies, plus celles des bus et cyclistes, bordées d'immenses immeubles - ce ne sont que des Shopping Center.
Rien à voir avec le quartier sympa où on loge, un "hutong" (quartier traditionnel) au sud de la place Tienanmen : petites barraques, boutiques, et dans la rue stands de brochettes, joueurs de cartes et mah-jong...




Premier jour : visite de la Cité Interdite. Immense, impressionnante et ... en chantier. Dommage pour les trois principaux bâtiments - le reste donne une bonne idée de ce que pouvait être la vie dans les palais : contraignante mais luxueuse pour l'empereur, et absolument insupportable pour les femmes, hiérarchisées entre la reine, et huit rangs de concubines ! Enchevêtrements de murs, couloirs, cours et palais, où se déroulaient intrigues, jalousies, meurtres - l'audioguide nous raconte des tranches de vie pas piquées des vers. Un proverbe dit d'ailleurs en Chine que naître belle est plutôt une malédiction - on comprend pourquoi.











Traversée de la place Tienanmen : il y a effectivement de quoi mettre quelques chars dessus. Mais aussi une foule de touristes - les gamins posent pour la photo, jouent au cerf-volant et Joel fait sa superstar : depuis le début du voyage, il a dû poser avec une bonne dizaine de familles chinoises !


Fin de journée dans un restau chic pour un canard laqué à la pékinoise - un délice !!! Et le découpage est un beau spectacle. Quelques explications pour la préparation à table : canard trempé dans la sauce, accompagné de ciboule et de concombre, d'ail et ou de sucre, le tout enroulé dans une crêpe de riz - du bonheur en barre !




Beijing est immense - plus d'une heure trente de bus pour rejoindre le palais d'été. La foule est dense, après tout, on est dimanche. La pollution est telle qu'on n'aperçoit que difficilement le milieu du lac. Le pollen donne l'impression qu'il neige. Mais moment sympa : la poussière nous donne l'occasion d'une petite leçon de calligraphie.





Au retour, ballade dans les hutongs en démolition, à la recherche d'un petit restau cité comme une perle dans deux de nos guides.... Les travaux avancent - avec eux, les égoûts et l'eau courante arrivent, mais les maisons tombent et que deviennent les gens qui vivaient là ?

Restau trouvé - deux secondes d'hésitation avant d'apercevoir le four au fond de l'entrée obscure : c'est bien là qu'il faut aller. Et un canard laqué, un !

Enfin la muraille ! Il ne fait malheureusement pas très beau : le temps est brumeux et la vue pas très dégagée, mais on la voit bien serpenter sur la montagne.
On se remet de la grimpette avec un bon pique nique sur la merveille du monde, rien moins que ça. Un déjeuner à base de ... knack, mais knack farcie s'il vous plaît : la chair contient des petits grains de maïs répartis presque régulièrement. C'est comme toujours plutôt salé mais aussi un peu sucré.

vendredi 27 avril 2007

Arrivée à Pékin

Nuit de train entre Xi'an et Pékin (pardon Beijing) plutôt laborieuse : notre voisin de compartiment est un businessman invétéré, qui ne quitte pas son portable, et qui passe des coups de fil alors que le son de la télé vient enfin de s'arrêter (je l'aurais tué) - vive les bouchons d'oreille !

1h30 de retard à l'arrivée à Pékin - du coup, on se retrouve en pleine heure de pointe dans le métro : on laisse passer une bonne demi-douzaine de rames archipleines avant de pouvoir monter. Métro bien archaïque comparé à celui de Canton ou Shanghai. D'après les guides, la ville devrait se doter de deux ou trois lignes supplémentaires pour les JO - on n'a pas vraiment eu l'impression que les travaux soient engagés....
Par contre, en dehors du métro, oui, les travaux sont nettement engagés : il n'y a même que ça : des grues, des chantiers, des échaffaudages, des palissades, des rues barrées, des maisons détruites, ...

Xi'an - Pékin

Quelques photos du train, pour vous donner une idée du confort (relatif) qu'il offre

Couloir classique, compartiment "de luxe" ("soft sleepers") avec draps, couettes, oreillers, petite tablette avec nappe et thermos.















L'indispensable "robinet à eau bouillante" à disposition dans chaque wagon : ça permet de se préparer du thé, ou encore un bol de soupe de nouilles instantanné !
























l'autre option côté repas, c'est d'acheter un plat ou des grignotises lors des nombreux passages de l'hôtesse et son chariot, ou de faire un tour au wagon restaurant


























et enfin, le coin "toilette" : lavabo et les toilettes, avec le choix : toilettes "classiques" d'un côté, et à la turque à l'autre bout du compartiment
avec des systèmes parfois surprenants !!