mardi 24 avril 2007

Hangzhou-Suzhou

Nous voilà enfin partis pour Suzhou. Joindre la gare de bus depuis le Youth Hostel n’a pas été de tout repos : marche jusqu’à l’arrêt du bus 35, une bonne demi-heure de trajet, bouchon inclus avant que le bus ne tombe en panne et ne nous laisse en rade, heureusement pas loin d’un autre arrêt de bus. Et c’est reparti pour de l’attente, du bus, du bouchon… et bon, comme d’habitude, Hangzhou est une petite ville mais à l’échelle de la Chine toujours, soit tout de même une ville de plus 6 millions d’habitants – la traverser pour atteindre la gare de bus nous prend plus d’une heure. Trouver la gare de bus n’a pas été aisé non plus, mais on a fini par y arriver. Rien de plus simple par contre que d’acheter le billet et prendre le bon bus ensuite – merci les guides avec traduction des villes en chinois.

Avant ce parcours du combattant, on a quand même pris le temps de faire un tout petit tour vers le lac. Pas forcément mémorable. Et terriblement encombré. Et bruyant comme toujours. Un joli petit chemin pavé bordé de très belles pelouses vertes, de buissons odorants et de jolis saules pleureurs longe la berge. Il est parcouru de touristes par centaines et de minibus électrique assurant des liaisons pour touristes flemmards. Les minibus sont évidemment munis de klaxons miaulant une musique simili-chinoise synthétique, les touristes parlent encore et toujours fort, et les pelouses sont parsemées de hauts-parleurs diffusant de la musique de merdouille (genre Claydermann reprenant Elton John). Ah, j’ai oublié de parler des tondeuses. Mais il faut bien avouer que si l’on arrivait à faire abstraction de tout cela, le lieu se prêterait assez bien au recueillement ou à une méditation sereine – dommage, c’est juste mission impossible.

Arrivée à Suzhou dans la gare des bus du sud, totalement ignorée des guides. Absolument aucunes informations autres qu’en caractères chinois… on arrive finalement à repérer le bus le plus approprié pour rejoindre le centre aidés par des chinois prévenants. Le bus en question est bondé, c’est juste après être monté que je m’aperçois que mon porte monnaies a disparu, quelqu’un m’a fait les poches dans la bousculade ! Les cartes et passeports sont bien au chaud dans ma pochette, nous perdons juste du liquide et les clés des cadenas de nos sacs.

Un peu contrariés, on descend du bus beaucoup trop tôt…l’hôtel repéré dans le guide est à plus de deux kilomètres mais une bonne marche devrait nous calmer. Malheureusement l’hôtel en question est full, les autres dans la même gamme de prix sont à trois kilomètres plus au sud… pour une journée pénible, c’est gagné. On trouvera finalement un nid sympa dans une rue animée et juste à coté du parc le plus réputé de la ville. Nous demandons à la personne de la réception de casser nos cadenas, ce sera fait en moins d'une minute.

Aucun commentaire: