Suzhou

Réveil matinal, sous un ciel couvert. Le temps de se doucher, de déjeuner et le ciel couvert s’est transformé en pluie battante – non, pas un petit crachin, mais des trombes d’eau, un rideau ininterrompu.

Le jardin du Maître des Filets a le mérite de contenir un passage couvert quasi tout au long du parcours. Drôle d’ambiance, cette visite matinale sous la pluie : très peu de touristes, ce qui est aussi rare qu’appréciable. Le bruit de la pluie sur les toits des pavillons et les arbres du jardin est presque propice au recueillement. On ajoute au crépitement des gouttes quelques bruits de déclencheur ; malgré le peu de lumière, on trouve de très jolis points de vue à immortaliser.

Retour vers l’hôtel – le chemin est court mais suffit à nous tremper complètement. Est-il vraiment raisonnable de traverser toute la ville pour voir le jardin « de la Politique des Simples » ? Repas au chaud au restau YangYang, juste en face de l’hôtel, le temps de prendre une décision. A la sortie, la pluie a cessé : on se met en route vers le Nord de la ville. Chemin longeant les canaux ; plutôt joli même si on a quand même parfois l’impression de longer les égoûts dans quelques coins.

Visite du « plus beau jardin de Chine » dixit les guides, le jardin de « la Politique des Simples » ou de « l’humble Administrateur ». Le temps couvert nous évite sans doute les hordes de touristes décrites dans tous les guides ; la visite est bien agréable malgré l’humidité et la fraîcheur. Les jardins sont en fleurs, et ajoutent une touche de couleur bienvenue dans la grisaille ambiante. On prend le temps de faire des photos – et attendre que plus aucun touriste n’apparaisse dans le champ peut prendre un certain temps !

Après 2h30 de flânerie, retour vers l’hôtel pour un apéro à base de vin chinois : une demi-bouteille (enfin, 500 ml) de Tianyi GreatWall, rouge, non millésimé. Pas désagréable, ça va bien avec les cacahuètes.